mardi 4 septembre 2012

Propos sur la caricature et le dessin d'humour.

L'art de la caricature remonte à il y a longtemps. C'est une forme de dessin qui utilise l'humour pour illustrer son propos. On en doit la popularité aux journaux et revues qui dès leur apparition en ont inclu dans leurs éditions. On peut en distinguer deux genres principaux, le dessin d'humour et la caricature d'opinion.

Le dessin humoristique est utilisé pour souligner des travers humains, des traits plus apparents comme des grandes oreilles, gros nez, gros menton, etc. L'artiste va volontairement exagérer certains traits dominants de la personne, lui donner une tête loufoque et souvent la placer dans une situation rigolote pour la faire rire et amuser ses proches. Dans la ville de Québec, devant le Château Frontenac, sur la rue St-Anne, un groupe d'artistes y pratique cette forme d'art depuis des années, au grand plaisir des passants. Je l'ai moi même pratiquée une couple d'années au temps de ma jeunesse, dans divers festivals et évènements et ça m'amusait beaucoup, je dois  dire.

On parle ici d'un dessin d'humour plus que d'une véritable caricature qui est une satire sociale où le but n'est pas uniquement de faire rire mais aussi de donner son opinion, plus ou moins subtilement, sur un sujet ou une situation. Pendant que le journaliste écrit son éditorial sur une colonne en quelques paragraphes sur un sujet donné, le caricaturiste fera de même avec son dessin. Dans ce cas-ci, la qualité de la caricature ne dépends pas seulement du dessin mais de la mise en situation et du gag. Il faut que ça punch! Le plus beau des dessins sans une bonne chute n'aura pas l'effet escompté. Il faut être drôle et un brin de cynisme ne peut pas nuire.

C'est un art du quotidien, collé à l'actualité. L'artiste doit suivre les grands sujets de l'heure qui font la une des discussions populaires et réaliser ses caricatures à chaud s'il veut avoir un impact. Quelques jours trop tard et l'actualité est rendue ailleurs; le dessin peut passer inapperçu.

À l'automne 2011, le grand sujet de l'heure au Québec portait sur les accomodements raisonnables. ça s'est retrouvé à la une de toutes les discussions pendant plusieurs semaines puis l'actualité, comme à son habitude, est allée voir ailleurs. On en a plus parlé pendant un moment jusqu'en février 2012 où une professeure de musique ,assez allumée merçi, a décidé de couper une phrase d'une chanson de Édith Piaf; un classique: L'hymne à l'amour, en vue du spectacle de fin d'année. Elle a jugé bon d' enlever les mots:... "Dieu réuni ceux qui s'aiment"... le mot Dieu aurait pu créer un certain traumatisme chez certaines personnmes ou quelque chose du genre parait-il !!!

Cette incroyable histoire m'a inspiré cette caricature en février 2012:

Le gros bon sens à la sauce québécoise.

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